La rue du Faubourg Saint-Martin pourrait être la plus belle rue du 10e arr.
Sa double perspective est unique : au sud, la porte Saint-Martin ; au nord, la Gare de l’Est.
Entre ces monuments, la mairie est l’une des plus spectaculaires mairies d’arrondissement.
Malgré ses atouts, le faubourg devenu triste et sans âme se meurt.
C’est aujourd’hui une autoroute séparant les quartiers des portes Saint-Denis et Saint-Martin.
Cette situation désolante n’incite guère à la flânerie ; encore moins à un renouveau commercial.
Un no man’s land s’est constitué, renvoyant dos-à-dos les populations de ces deux quartiers.
Le même diagnostic avait été formulé en 2006 par Bertrand Delanoë, Maire de Paris, à propos du boulevard Magenta lors de son inauguration après un an et demi de travaux :
« C’était une autoroute urbaine et je crois que la ville ne peut pas être qu’une autoroute urbaine.
Je pense que c’est beaucoup mieux pour les piétons, les cyclistes, les poussettes, les personnes handicapées. Les commerces, qui étaient moribonds, commencent à reprendre de la vitalité. »
Le faubourg Saint-Martin est un axe surchargé de véhicules en provenance des entrées nord de Paris et se dirigeant vers le sud. Entre la mairie du 10e et la porte Saint-Martin, la vitesse est beaucoup trop élevée en raison de la largeur excessive des voies de circulation.
En 2007, le relevé des décibels réalisé par la Mairie de Paris était déjà parmi les plus élevés de la capitale –hors zone périphérique. Emprunter les passages piétons à la hauteur de la rue Gustave-Goublier est dangereux et quasiment impossible pendant le flux des véhicules.
Entre ces monuments, la mairie est l’une des plus spectaculaires mairies d’arrondissement.
Malgré ses atouts, le faubourg devenu triste et sans âme se meurt.
C’est aujourd’hui une autoroute séparant les quartiers des portes Saint-Denis et Saint-Martin.
Cette situation désolante n’incite guère à la flânerie ; encore moins à un renouveau commercial.
Un no man’s land s’est constitué, renvoyant dos-à-dos les populations de ces deux quartiers.
Le même diagnostic avait été formulé en 2006 par Bertrand Delanoë, Maire de Paris, à propos du boulevard Magenta lors de son inauguration après un an et demi de travaux :
« C’était une autoroute urbaine et je crois que la ville ne peut pas être qu’une autoroute urbaine.
Je pense que c’est beaucoup mieux pour les piétons, les cyclistes, les poussettes, les personnes handicapées. Les commerces, qui étaient moribonds, commencent à reprendre de la vitalité. »
Le faubourg Saint-Martin est un axe surchargé de véhicules en provenance des entrées nord de Paris et se dirigeant vers le sud. Entre la mairie du 10e et la porte Saint-Martin, la vitesse est beaucoup trop élevée en raison de la largeur excessive des voies de circulation.
En 2007, le relevé des décibels réalisé par la Mairie de Paris était déjà parmi les plus élevés de la capitale –hors zone périphérique. Emprunter les passages piétons à la hauteur de la rue Gustave-Goublier est dangereux et quasiment impossible pendant le flux des véhicules.
Le stationnement occasionnel pour les riverains est interdit sous peine d’amendes.
Le stationnement livraison côté pair/voie des bus ne peut pas être dé-sanctuarisé la nuit et les week-ends. Quant au côté impair, seule la livraison est autorisée pour les véhicules professionnels à certaines heures de la journée. Une école pour handicapés ne peut pas accueillir ses élèves en toute sécurité.
Ce qui était justifié hier par des contraintes commerciales, ne l’est plus aujourd’hui car l’activité des grossistes textiles est en déclin.
Par ailleurs, en trente ans la mono-activité textile a ravagé les rez-de-chaussée des immeubles.
Plus d’une vingtaine de locaux vides, aux devantures et enseignes hideuses, sont à céder et attendent depuis plus d’un an des acquéreurs. La combinaison de toutes ces nuisances – vitesse, bruit, baux à céder – n’incite pas à une amélioration de la qualité de vie dans le faubourg.
Par ailleurs, en trente ans la mono-activité textile a ravagé les rez-de-chaussée des immeubles.
Plus d’une vingtaine de locaux vides, aux devantures et enseignes hideuses, sont à céder et attendent depuis plus d’un an des acquéreurs. La combinaison de toutes ces nuisances – vitesse, bruit, baux à céder – n’incite pas à une amélioration de la qualité de vie dans le faubourg.
La mono-activité textile remplacée peu à peu par une autre mono-activité.
La mono-activité des salons de coiffure n’est pas sur le déclin bien au contraire. Après le boulevard
de Strasbourg et ses quelques rues adjacentes dédiées exclusivement aux salons de coiffure et manucures, c’est au tour du faubourg Saint-Martin de voir se développer cette mono-activité qui remplace le textile.
de Strasbourg et ses quelques rues adjacentes dédiées exclusivement aux salons de coiffure et manucures, c’est au tour du faubourg Saint-Martin de voir se développer cette mono-activité qui remplace le textile.
QUE FAIRE POUR RENDRE À NOTRE FAUBOURG LE LUSTRE QU’IL MÉRITE ?
Pour un commerce de proximité à l’appui de l’action de la SEMAEST :
L’association Stop aux Nuisances 10 réclame une loi permettant à la Mairie de Paris de faire valoir son droit de préemption sur les baux commerciaux dans les « Vital’quartiers » de la SEMAEST. Pour cela, l’association sollicite le soutien des élus.
Pour un faubourg Saint-Martin moins bruyant et accueillant pour les piétons et cyclistes :
Nous demandons le renouveau du faubourg.
Cela implique :
• Une réduction de la vitesse des véhicules et du bruit en ramenant la circulation des véhicules particuliers sur une seule voie. De fait, c’est déjà le cas depuis 6 ans, puisque le côté pair est occupé par des stationnements livraison autorisés toute la journée.
• Une redéfinition du partage de la chaussée entre les zones de stationnement livraison, le couloir de bus et la piste cyclable permettrait un rééquilibrage des trottoirs pouvant être végétalisés côtés pair et impair. Ce rééquilibrage créerait des zones de circulation douces pour les piétons et les cyclistes et une voie de circulation exclusivement réservée pour les transports en commun, les taxis ainsi que les véhicules prioritaires.
• Basculer le stationnement livraison du côté pair sur le côté impair permettrait de réserver 40 places de stationnement livraison accessibles aux riverains la nuit et le week-end. Deux places de stationnement handicapé seraient dédiées à la dépose des enfants de l’institut médico-pédagogique pour handicapés située au 59, rue du Faubourg Saint-Martin.
Si nous voulons attirer des commerces de proximité qui se soucient d’un cadre de vie agréable, c’est le moment ou jamais de réagir. Sinon, la loi de l’offre et de la demande imposera son choix. Nous sommes à une période charnière. Tout n’est pas joué. Mais il sera trop tard, si rien n’est fait dans les deux prochaines années.
Pour un faubourg Saint-Martin moins bruyant et accueillant pour les piétons et cyclistes :
Nous demandons le renouveau du faubourg.
Cela implique :
• Une réduction de la vitesse des véhicules et du bruit en ramenant la circulation des véhicules particuliers sur une seule voie. De fait, c’est déjà le cas depuis 6 ans, puisque le côté pair est occupé par des stationnements livraison autorisés toute la journée.
• Une redéfinition du partage de la chaussée entre les zones de stationnement livraison, le couloir de bus et la piste cyclable permettrait un rééquilibrage des trottoirs pouvant être végétalisés côtés pair et impair. Ce rééquilibrage créerait des zones de circulation douces pour les piétons et les cyclistes et une voie de circulation exclusivement réservée pour les transports en commun, les taxis ainsi que les véhicules prioritaires.
• Basculer le stationnement livraison du côté pair sur le côté impair permettrait de réserver 40 places de stationnement livraison accessibles aux riverains la nuit et le week-end. Deux places de stationnement handicapé seraient dédiées à la dépose des enfants de l’institut médico-pédagogique pour handicapés située au 59, rue du Faubourg Saint-Martin.
Si nous voulons attirer des commerces de proximité qui se soucient d’un cadre de vie agréable, c’est le moment ou jamais de réagir. Sinon, la loi de l’offre et de la demande imposera son choix. Nous sommes à une période charnière. Tout n’est pas joué. Mais il sera trop tard, si rien n’est fait dans les deux prochaines années.
LE RENOUVEAU EST-IL POSSIBLE ? OUI, POUR TROIS RAISONS.
Ce projet relève des prérogatives du maire du 10e.
Ce projet concernant l’entrée des véhicules vers le centre de la capitale, mériterait aussi
l’implication du prochain Maire de Paris.
Enfin, c’est un projet urbain dont l’investissement financier relève du budget de la ville de Paris.
Ce projet, imaginé par l’association Stop aux Nuisances 10, offre une opportunité au prochain Maire du 10e d’apporter de réels changements de physionomie qui amélioreraient la qualité de vie au sud de l’arrondissement et engagerait cette rue sur la voie d’un développement commercial attractif et s’adressant au plus grand nombre.
Nous demandons que le prochain Maire du 10ème arrondissement s’investisse pleinement
dans ce projet, en proposant au futur Maire de Paris sa réalisation dans les premières années
de la prochaine mandature.
Ce projet est disponible en pdf Haute définition en téléchargement à cette adresse.
Ce projet concernant l’entrée des véhicules vers le centre de la capitale, mériterait aussi
l’implication du prochain Maire de Paris.
Enfin, c’est un projet urbain dont l’investissement financier relève du budget de la ville de Paris.
Ce projet, imaginé par l’association Stop aux Nuisances 10, offre une opportunité au prochain Maire du 10e d’apporter de réels changements de physionomie qui amélioreraient la qualité de vie au sud de l’arrondissement et engagerait cette rue sur la voie d’un développement commercial attractif et s’adressant au plus grand nombre.
Nous demandons que le prochain Maire du 10ème arrondissement s’investisse pleinement
dans ce projet, en proposant au futur Maire de Paris sa réalisation dans les premières années
de la prochaine mandature.
Ce projet est disponible en pdf Haute définition en téléchargement à cette adresse.
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Merci à tous de votre soutien.
L'association.
Effectivement, il est très important que revive ce quartier devenu sale et peu attractif, à la fois au niveau des représentations sociales et de la réalité empirique. Il est donc intéressant de vouloir s'attaquer à ce chantier et d'effectuer des propositions allant dans le sens d'une meilleure prise en compte des usages. Cependant, le projet proposé ne relève clairement pas d'un projet d'urbanisme qui résoudra les problématiques soulevées. Il s'agit d'un urbanisme fonctionnaliste où chaque véhicule (le piéton étant dans ce projet un véhicule également, cf. Goffman), a un couloir pour se déplacer, soit un traitement de la mobilité sous la forme de flux dans des tuyaux étanches. Ainsi, des problématiques de dysfonctionnement verront le jour au niveau des carrefours, à propos du croisement de ces divers véhicules. De même, le bruit ne sera pas réduit : en laissant une voie aux voitures particulières, une pour les vélos et une pour les bus, les vitesses seront augmentées de par l'absence d'obstacle potentiel. Enfin, le piéton devra effectuer des déplacements sur une trajectoire morne, rectiligne et sans âme, ce qui signe la fin des promenades. Il s'agit, ici, typiquement de reproduire le boulevard Magenta, avec toutes les problématiques et tous les dysfonctionnements derrière. Donc, félicitations pour la prise en main de ce projet, mais il faudrait s'adresser à des spécialistes pour améliorer véritablement le cadre de vie des habitants (riverains et usagers).
RépondreSupprimerCordialement,