jeudi 5 juillet 2012

Lettre à la RIVP, et réponse

Un adhérent nous demandait dans un commentaire sur l'entrevue avec le maire du 8 novembre 2011 ce qu'il en était de la lettre que nous devions faire à la RIVP(acteurs majeurs du logement social à Paris). Juste après avoir répondu que nous n'avions toujours pas de réponse, celle-ci nous est parvenue.

Vous trouverez ci-dessous notre lettre au président de la RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris) le questionnant sur les commerces de mono-activité dans les immeubles de celle-ci, alors que la SEMAEST œuvre à en réduire le nombre, et un lien sur la très décevante réponse reçue. Elle fait preuve d'un total manque de volonté d'action. Nous n'abandonnons pas bien qu'il n'ait pas été répondu à notre demande de rendez-vous.

Nous avions, par ailleurs, fait une demande de rendez-vous à notre nouvelle députée, Seybah Dagoma, dont le suppléant est justement Pierre Aidenbaum. Ce sera l'occasion de lui demander son appui.


Notre lettre envoyée le 10 mai 2012

à Monsieur Pierre AIDENBAUM
Président de la RIVP


Monsieur le Président,

L’association Stopnuisances10 regroupe des habitants du dixième arrondissement qui vivent dans les quartiers situés entre les portes Saint-Martin, Saint-Denis et le boulevard Magenta.

Nous avons décidé de nous associer pour manifester notre mécontentement face aux nuisances générées par les deux monoactivités commerciales installées dans le sud de l’arrondissement (les salons de coiffure-onglerie et la vente en gros de vêtements).

Depuis un an et demi, forte de plus d’une centaine d’adhérents, notre association a pu faire entendre sa voix auprès du Commissaire principal de l’arrondissement ainsi qu’auprès de Monsieur Rémi Ferraud, Maire du Xème arrondissement.
Lors du dernier rendez-vous avec Monsieur Rémi Férraud, nous avons envisagé ce qui pourrait être fait pour rendre ce quartier agréable à vivre. Certaines interventions relèvent de la compétence du Maire comme la propreté des rues, d’autres de la SEMAEST dont l’action est à relever au cours de ces deux dernières années.
Au cours de cet entretien nous avons soulevé un point qui nous a semblé paradoxal. Comment se fait-il, que d’un côté la SEMAEST rachète des murs pour installer des commerces de proximité et que de l’autre la RIVP loue ses locaux commerciaux à des commerces relevant de la monoactivité ? Nous souhaitons attirer votre attention sur cette contradiction et nous sollicitons de votre part un rendez-vous car nous avons constaté que trois immeubles gérés par la RIVP sont dans cette situation. (28 boulevard de Strasbourg, 27 et 53 rue du Château d’eau).

Dans l’attente de votre réponse, nous vous remercions de l’attention que vous porterez à cette lettre et vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués.

Inès Rosell
Sécretaire de l’associaition


La réponse reçue le 30 juin 2012 :
  > cliquer sur l'image pour mieux voir

5 commentaires:

  1. J'étais sur le point de vous suggérer de demander à rencontrer la nouvelle députée Mme Seybah Dagoma et je remercie l'association de l'avoir déjà demandé. Il faudrait lui faire comprendre que le Bd de Strasbourg, la rue de Château d'Eau et la rue de la Fidélité ne sont plus qu'un géant salon de coiffure-onglerie, avec le trottoir qui sert de salle d'attente avec des chaises, de coin-bar et coin-restauration - vendeurs ambulants sur les mêmes trottoirs et extentions des épiceries-traiteurs, de parkings (sur les entrées d'immeubles et couloirs de bus), de toilettes (dans les recoins et jardinières), etc., alors qu'on n'a plus de croissanterie, plus de laverie, plus de serrurerie ni d'autres commerces de proximité qui ont été progressivement remplacés par les coiffeurs. Une visite des lieux un samedi serait édifiante, je crois, pour la députée si elle accepte de se déplacer afin qu'elle puisse juger par elle-même.
    V.B.

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  2. Comme la nouvelle députée n'a pas daigné répondre à notre envoi AVANT les élections législatives, il est peu probable qu'elle le fasse maintenant; Et quant à se déplacer pour qu'elle puisse juger par elle-même de la situation dans notre quartier..? Non, la réaction des autorités et des élus est lamentable dans l'ensemble. Il n'y a que les urnes qui puissent changer les choses .

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  3. Et dire que la profession de foi de notre désormais députée contenait expressément une phrase selon laquelle elle s'engageait à améliorer la vie des habitants du quartier en liaison étroite avec les associations... Stop aux nuisances 10 n'aurait-elle pas ce statut?

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  4. "Sur 75 locaux...moins d'une dizaines sont concernés par ces 2 activités". Je reste interloquée par ce constat : ce sont tout de même 10 de trop !

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  5. La réponse insiste sur le fait qu'il s'agit de baux anciens. A l'époque où ils ont été signés la coiffure et la vente des textiles n'étaient peut-être pas considérées comme des mono-activités. S'il s'agit de baux 3-6-9 le bailleur n'est pas libre de les résilier à sa convenance.

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