Un article vient de paraître sur la précarité et l'exploitation des travailleurs sans papiers, dont le patron n’a plus donné signe de vie depuis décembre 2013, les laissant sans "salaire" depuis lors.
Comme nous le disait le commissaire du 10e arrondissement, de nombreux salons abusent de ces procédés pour assurer leur survie dans un contexte de mono-activité fortement concurrencielle.
Quelles sont les motivations qui ont poussé le patron de cet établissement à quitter les lieux ? Pour l’instant, nous ne pouvons que supputer.
La cellule montée par le commissaire du 10e pousserait-elle les gérants dans leurs retranchements et même, pour certains, à ne plus donner de nouvelles ?
Au-delà du drame humain et des conditions de travail déplorables que nous dénonçons, l’inaction des pouvoirs publics a laissé le champ libre à cette activité depuis des années.
L'avenir nous dira s'ils ont véritablement pris conscience du problème.
Article à lire ici.
http://paris-luttes.info/un-salon-de-coiffure-occupe-nuit