jeudi 10 mai 2012

Nouveau salon boulevard de Strasbourg

 Témoignages d'adhérents 

Un nouveau salon a ouvert, il y a quelques temps, boulevard de Strasbourg.
Deux messages d'adhérents reçus à ce sujet :
  • « Nous pensions que la mairie du 10éme avait mis un stop au mono-commerce des coiffeurs sur le boulevard de Strasbourg et nous constatons que l'agence du crédit coopératif qui a fermé est devenu un énième coiffeur africain. Il n'y a aucun contrôle ni aucune surveillance dans cette zone ! »
  • « Au 60 Bd de Strasbourg, suite au déménagement du Crédit Coopératif boulevard Magenta, s'est installé un coiffeur - un de plus. La boutique est en travaux mais il semble y avoir déjà de l'activité à l'étage. »
Encore un commerce de proximité qui disparait au profit d'un nouveau salon coiffure ! Et dans le boulevard de Strasbourg ou franchement, il y en déjà un certain nombre !
L'association partage l'agacement de ces habitants et cela montre que tous les efforts faits pour promouvoir la diversité commerciale, sont loin de suffire.

7 commentaires:

  1. Il y a aussi les "salons qu'on ne voit pas" !! Je cherche à acheter un appartement à ma fille et en ai visité dans le quartier !! mais comment lui offrir la vue sur ces salons de coiffure sales en étage, dans des cours pleines d'émanations dangereuses, et des escaliers pleins de rabatteurs ?D'ailleurs je croyais qu'en France il était interdit de "racoler" et de dormir sur le trottoir ! J'ai quitté l'Afrique, dégradée par l'informel et je suis triste de le retrouver en France !JF

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  2. Ok, j'ai hésité à parler mais, en temps que résident du quartier de longue date je ne peux plus me retenir !
    Pouvez-vous m'expliquer votre sacro-saint concept de commerce de proximité ? Je constate que de nombreux commerces d'alimentation du quartier ferment inexorablement. C'est vrai, mais pas pour être remplacés par des "coiffeurs africains" (d'ailleurs pourrions nous simplement dire coiffeurs svp...)mais par des épiceries fines, des commerce de luxe et des bars à cocktails. Sans doute ces nouveaux arrivants sont-ils à "proximité" du porte-monnaie d'une partie de la nouvelle démographie qui s'installe dans le quartier et qui ne supporte plus "le bruit et les odeurs"... J'oubliai aussi les City Stores des grandes chaînes de distribution qui fleurissent maintenant dans la rue du Fg St Denis et tuent le petit commerce plus surement que les ongleries et coiffeurs...

    Personne ici, dans tous les commentaires que j'ai pû lire, ne semble parler du fait que ces nombreux coiffeurs du quartier sont aussi des commerces de (relative) proximité pour les dizaines de milliers d'afro-antillais, français et étrangers, qui vivent, travaillent, payent leurs impôts (et accessoirement on besoin de se faire coiffer) dans notre belle capitale. Des commerces qui font travailler un nombre important de personnes (coiffeurs/manucures/fournisseurs...)

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    1. En ce qui me concerne, je n'ai aucun problème avec les coiffeurs en général. Les coiffeurs (Indiens) du passage Brady respectent les règles. Les coiffeurs Africains ne les respectent absolument pas, racolage à la sortie du métro, ordures jetées dans la rue, boules de cheveux... Je suppose que l'ensemble du personnel y est déclaré et que chaque commerce est à jour du paiement de ses charges sociales....
      Pour ma part, je suis TOTALEMENT satisfait de voire de belles boutiques ouvrir dans notre rue. Les nouveaux restaurants me donnent également satisfaction.
      Cela permet de montrer que cela correspond aux attentes des habitants du quartier.
      Je serai totalement satisfait le jour ou les coiffeurs Africains accepteront les règles qui devraient dicter leur activité et la vie du quartier.
      Je n'ai pas parlé des conditions de sécurité et d'insalubrité dans lesquelles ils reçoivent leurs clients, c'est juste scandaleux.
      Votre commentaire m'afflige totalement....

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  3. En réponse au commentaire du 25 septembre :
    l'existence de nombreux salons de coiffures n'est pas gênant en soit. Ce qui gêne c'est le non respect des lois et des riverains. Trouvez vous normal que il faille marcher sur les pistes cyclables parce que les trottoirs sont devenues des salles d'attente pour coiffure?
    Et qu'en est-il du racolage a la sorti du metro (travail surement pas déclaré..) ? ils squatte les marches de la sortie de Metro et ne se poussent pas pour qu'on puisse passer.
    Ce sont peut-etre je cite : " des commerces de (relative) proximité pour les dizaines de milliers d'afro-antillais, français et étrangers, qui vivent, travaillent, payent leurs impôts", mais leur clientèle ne vit pas dans le quartier sinon elle aurait un peu plus de respect pour la salubrité (mèches de cheveux par terre, épis de maïs..)
    Donc moi j'ai été heureux de voir le "city store" ouvrir, car au moins c'est un commerce ou je peux aller, qui est propre, et les prix ne sont pas si différent des enseignes discount (j'ai comparé plusieurs produit)
    j’espère que les élus locaux vont enfin faire quelque chose pour ce quartier et les coiffeurs qui simplement ne respectent pas les lois et les riverains et cela a 50 mètres de la mairie.

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  4. Pour compléter la réponse faite hier au commentaire du 25 septembre :
    A lire les comptes-rendus des divers actions et rapports entrepris par l’association, il me semble que cette dernière dénonce à juste titre les conditions tout à fait anormales de l’exercice de ces commerces.
    En tant qu’habitante du quartier, je regrette moi aussi la recrudescence de commerces exigeant un budget plutôt élevé. Mais entre une épicerie fine et un coiffeur-onglerie qui souille sans vergogne l’espace public ainsi que les halls d’immeuble, mon choix est fait…
    Quant à la remarque suivante : «Des commerces qui font travailler un nombre important de personnes(coiffeurs/manucures/fournisseurs...)», je ne peux que renvoyer au témoignage d’une ancienne coiffeuse (mise en ligne le 19 mai 2011). Travail illégal, gérances et sous-locations douteuses, exploitation de sans-papiers, non-paiement des cotisations sociales, etc. : c’est ça une activité économique qui génère de l’emploi ??
    S.C.

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  5. En complément des précédentes remarques, je ne vois pas où se situe le probléme de dire " coiffeurs africains ", comme nous disons restaurants indiens ou japonais. Il faut arréter avec le politiquement correct qui consiste à ne rien dire. Les problématiques des riverains viennent essentiellement de ces salons, de leurs clients et de leur rabatteurs. J'habite également ce quartier depuis très longtemps et je ne vois pas en quoi lorsque nous demandons simplement l'application de la loi, ( les rabatteurs sont interdits en France, la consommation d'alcool dans la rue est interdite dans notre quartier, les ventes à la sauvette sont interdites etc..) il y a quelque chose de choquant. Par ailleurs , en passant devant les salons de coiffures tenus par des français ou des gens d'origine magrébine, je ne vois pas de cheveux jetés dans la rue . Tout vient d'un probléme de respect et d'un trop grand laxisme de nos divers responsables politiques.

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