vendredi 14 décembre 2012

Compte-rendu de mandat de Bertrand Delanoë à la mairie du 10e, mercredi 12 décembre 2012

L’association était présente. Voici le compte-rendu de sa participation aux débats.

Bertrand Delanoë, après un discours d’usage dans ce genre de réunion, a tenu à mettre l’accent, concernant les incivilités citées, sur la nécessité de changer la loi sur les montants des amendes, à ses yeux non dissuasifs. Il souhaite que, par décrets municipaux, les maires puissent décider de ces montants. Il a précisé qu’il allait en parler au ministre de l’Intérieur et qu’il espérait bien être entendu.

Après une première série de questions auxquelles l'association n'a pu participer

Bertrand Delanoë a quitté la séance, appelé par d'autres obligations. Les adjointes présentes ont repris le flambeau.

Le président de l'association a pu enfin poser ses questions et a évoqué les points suivants :

1°) Monoactivité :
Après un bref bilan soulignant la dégradation du quartier, l'augmentation du nombre de salons et boutiques de beauté, nous prenons acte que le maire du 10e, le commissaire central et la députée qualifient dorénavant de « dramatique » la situation actuelle générée par la monoactivité coiffure-onglerie.

Nous soulignons que près de 40% des plaintes auprès du commissariat concernent un périmètre situé entre les rues du Faubourg Saint-Martin, du Faubourg Saint-Denis et du Château d’Eau.

Compte-tenu de la rareté des murs à vendre, nous demandons que d’autres options soient envisagées. Sur la seule section du Faubourg Saint-Martin comprise entre la porte et la mairie 13 boutiques sont fermées et attendent de nouveaux locataires. Aucune d’entre-elles ne propose ses murs à vendre. Notre revendication est donc centrée sur cette problématique. Nous demandons que soit réétudiée la loi de 2005 autorisant la préemption de baux commerciaux dans des zones définies.

Réponse de Madame Anne Hidalgo, 1ère adjointe au maire de Paris :
Elle convient que de tels développements de la monoactivité dans Paris ne sont ni souhaitables, ni tolérables . Elle souhaite qu’une action de la SEMAEST soit ciblée dans les rues les plus touchées, en concertation avec Rémi Ferraud.
En ce qui concerne le réexamen de la loi Lagarde/Borloo, Madame Seybah Dagoma – en sa qualité de député – est en train d’étudier la question.

2°) Consommation d’alcool sur la voie publique :
Au sujet du non-respect de l’arrêté préfectoral concernant la consommation d’alcool sur la voie publique dans le périmètre défini, nous prenons acte que la fermeture administrative de 5 bars dans le quartier Faubourg Saint-Denis est un signe fort.
Nous regrettons cependant que les personnes achetant de l’alcool dans les magasins d’alimentation, puissent consommer en toute tranquillité malgré l’arrêté préfectoral. Nous souhaitons connaître les moyens dont dispose la ville de Paris pour faire respecter la loi.

Réponse de Madame Myriam El Khomri, adjointe au Maire de Paris, chargée de la prévention et de la sécurité :
Il est très difficile de faire respecter ce genre d’arrêté, faute de moyens. Néanmoins, plutôt que des actions ponctuelles, nous préférons mettre l’accent sur une rue ou une portion de rue. Nous sommes davantage écoutés par la préfecture qui ce n’était le cas précédemment. Nous espérons que peu à peu la situation s’améliorera.


3°) Action auprès de la mairie de Paris :
Bertrand Delanoë n’ayant jamais répondu au dossier que l’association lui avait adressé, à sa propre demande, en avril 2011, nous avons saisi l’occasion de cette réunion pour en remettre une copie à son directeur de cabinet présent.
Cette fois-ci, la mairie de Paris ne pourra pas dire qu’elle ne l’a jamais eu entre les mains !

1 commentaire:

  1. En répliquant qu'elle souhaite une action de la SEMAEST ciblée dans les rues les plus touchées, il semble que Madame Higaldo n'ait pas encore bien compris le problème de fond de la monoactivité !
    Le rôle et le fonctionnement de la SEMAEST (pourtant régulièrement réexpliqués) s'arrêtent aux seuls murs à vendre. La SEMAEST ne peut pas agir sur les baux commerciaux.
    Donc, soyons concrets : si 13 boutiques attendent de nouveaux locataires entre la porte St-Martin et la mairie, cela fait 13 possibilités de voir s'installer de nouveaux salons de coiffure-onglerie...

    RépondreSupprimer